Archives de catégorie : Journal de Bord

Cartes postales de Mongolie

Quand on prononce le nom de cet immense pays, les images affluent. Et bien c’est vraiment ça, et pour commencer la steppe, ses yourtes et ses troupeaux de centaines de têtes de chevaux, vaches, chèvres, moutons ou yacks pour voir les rênes il faut aller au nord ouest du pays dans l’Altai et pour les chameaux au sud vers le Gobi.

Les yourtes
La steppe
Troupeau de Yacks
Le must, traverser à vélo
Le cheval Roi de la steppe

Juste après vient Genghis Khaan et son empire démesuré gagné grâce à ses archers er ses vaillants guerriers.

Genghis Khhaan en personne
Genghis Khaan et sa pharaonique statue

Set bien sur les souriants Mongols encore fidèles à leur tradition vestimentaire

Meditation

Après les ors des eglises orthodoxes, les rites vieux-croyants, les temples bouddhistes tibétains de Bouriatie Russe et de Mongolie ne sont pas en reste. Les lamas bonnet jaune psalmodient de manière incessante entourés de leurs moines en robe orange et de leurs jeunes élèves. Le temple est enfumé d’encens .. Le bric à brac indescriptible d’objets hétéroclites ne fait pas ciller les centaines de statues de bouddha de longévité. Pas de photos pour illustrer ces scènes car c’est interdit, mais l’architecture extérieure bariolée de bleu, rouge, vert, jaune, blanc donne un aperçu.

C’est l’heure de la prière

Monastère National d’Oulan-Bator

Il ne faut pas être en retard.

Monastère national d’Oulan-Bator

Lac Baikal : que d’eau, que d’eau

Tous les superlatifs s’appliquent à cette perle de la Russie, épicentre du monde chaman et de la culture Bouriate. Le plus long 650 km, le plus profond 1650m sans compter les 6000 m de sédiments, le plus pur, le plus grand volume d’eau douce, des centaines de tributaires dont de vrais fleuves et un seul émissaire, des centaines d’espèces endémiques dont les seuls phoques d’eau douces au monde, des poissons qui vivent à plus de 1000 m de profondeur. Et avant de m’arrêter dans cette liste, comme on ne prête qu’au riche il est beau. Et maintenant la preuve par l’image.

Et il y a même de la petite eau. Vodka pour les intimes.

Petit eau du Lac Baikal

Train de legende : le Transsiberien

Quoi de plus simple et habituel que prendre le train ? Rien,sauf quand ce train parcourt en 8 jours 8 fuseaux horaires en desservant grandes villes et minuscules villages perdus dans la Taïga pour permettre aux familles éclatées à des centaines de versets de se retrouver et aux militaires de rejoindre leur garnison. Ses ponts, prouesses de construction de la fin du XIXieme enjambent les plus grands fleuves du continent : Ob, Ienissei, ….

Il se déplace à un train de sénateur, 60 km/h, mais respecte ces horaires à la seconde près . Gare à celui qui descend sur le quai pour se dégourdir les jambes, le train partira sans le distrait. Il est aussi entouré de cérémonial avec la « provonidtsa » dans chaque wagon qui veille sur son samovar et la bonne tenue de son territoire.

Et la magie opère même quand on le prend sur une étape de 18:00 pour parcourir plus de 1000 km.

Montagnes et fleuve de Krasnoiarsk

Enfin des montagnes ! Depuis l’arrivée dans la grande plaine du Nord en Allemagne il y a 3 semaines, pas un seul monticule a l’horizon. Alors aujourd’hui la station de ski de Krasnoiarsk à 500 m d’altitude et 2 télésièges nous fait l’effet de cimes alpines. Bienvenu dans la réserve naturel des Stolby.

Encore une ville fondée à la fin du XVII ieme siècle dans la grande conquête de l’Est conduite par les Cosaques. Elle n’ait sous forme d’un fortin, comme toujours à la confluence de 2 rivières, ici la petite Katcha et l’immense Ienissei, membre du club des 5 plus grands fleuves du monde. Et ici en plus il y a des hauteurs pour surveiller les attaques des autochtones nomades kirghizes.

Novossibirsk la sovietique

70 ans d’existence ne s’effacent pas d’un coup de gomme. Comme le disent nos guides russes, ces années font partie de leur histoire et il est important d’en garder des traces. Novossibirsk, 3ieme ville de Russie a donc garde sa place Lénine où se dresse un monumental opéra et des statues écrasantes. Cette même place est entouré d’édifices dans le plus pur style constructiviste.

La gare du transsibérien n’est pas en reste, même si ca construction date de la toute fin du XIX ieme siècle

Gare du transsibérien
Gare du transsibérien
Gare du transsibérien

La Taiga

Les bouleaux alternent avec des cultures sur une terre très noire et tres fertile. C’est aussi très humide avec des allures de Camargue, et si c’est trop humide et trop salé les bouleaux meurent, mais pas les moustiques !

Pour les photos, dommage qu’elles soient prises du bus, il y avait de quoi réaliser des œuvres d’art.

La Taiga
La Taiga

Sur Les traces du dernier tsar

L’arrivée en Sibérie occidentale est synonyme de pèlerinage sur les traces du tsar. Ekaterinbourg et la cathédrale du St Sauveur Bâtie à l’emplacement de la maison Ipatiev oú l’assassinat de la famille impériale a été perpétré .

Cathédrale St Sauveur

Puis GaninaYana, la mine ou les corps ont été ensevelis devenue un autre pèlerinage avec un monastère et une fultitude d’églises à la mémoire de la famille impériale dont une exceptionnelle à 17 bulbes pour rappeler la date fatidique du 17 juillet.

Ganna yama

Avant ce tragique épisode, la famille, et en particulier l’impératrice, avait subi l’influence très controversée du pope Raspoutine.

Raspoutine

Curieux autre pèlerinage dans son village Natal avec un musée surprenant réunissant tous les documents, livres, articles sur ce personnage qui a fait couler beaucoup d’encre

Maison natale de Raspoutine

A Tobolsk c c’est le musee dédié au tsar et sa famille dans la maison bourgeoise où ils étaient assignés à résidence

A l’est rien de nouveau….

Justement si ! En mettant le cap plein Est et pas si loin de Moscou, dépaysement innattendu en arrivant à Kazan, capitale du Tatarstan, une des républiques autonomes de la Fédération de Russie. On est encore en Russie mais on a déjà un pied en Asie Centrale. La mosquée côtoie l’église orthodoxe dans le Kremlin. Les palais russes fin XIX ieme côtoient les maisons colorées traditionnelles. Et bien sûr la cuisine et l’ambiance suivent.

Kazan, 6ieme ville Russe, a fait sa richesse grâce à la Volga, immense fleuve qui reçoit la Kazanka ici.